En page une du journal le Monde daté du vendredi 7 mars on lit en haut :
« Macron annonce un effort budgétaire important pour réarmer le pays mais sans dire comment le financer. »
Et comme pour ouvrir une piste, un peu plus bas cet article :
« Les grandes entreprises françaises ont engrangé 133 milliards d’euros de profits l’année dernière. » des bénéfices transformés en dividendes pour les actionnaires.
Un courtisan inconscient (abus de narcotiques ?) croyant lui plaire, montra le journal à Macron.
« -Voyez sire, il y a là peut-être la solution. Si comme votre glorieux ancêtre Philippe le bel qui a confisqué l’argent des templiers, vous preniez celui des actionnaires du CAC 40, qui ne sont pas à un château ou à un yacht près, nous aurions de quoi acheter moult tromblons et hallebardes pour équiper nos gens d’armes. »
- Vous délirez mon ami, lui rétorqua le monarque, qu’avez vous donc fumé pour vouloir scier la branche sur laquelle mon trône est confortablement assis ? Et voulez-vous que le royaume perde son attractivité et que l’on ne « choose » plus France ?
Il y a mieux à faire. Je vais mander le connétable de Pau afin qu’il taille à loisir dans la dépense publique. Nos croquants disposent de trop d’hôpitaux, d’écoles, osent demander transition énergétique et défense de l’environnement, un peu plus d’austérité nous les amènera plus dociles et repentants.
- Quel choix original. Quelle géniale politique ! Ah Monseigneur béni soit le jour où vous fûtes élu. »